Lorsque Jésus vint sur la terre, son premier message fut de dire : « Repentez-vous car le Royaume des cieux est proche » Evangile de Matthieu ch. 4 v. 17. Il en est de même aujourd’hui : l’homme, la femme, ont besoin de demander pardon à Jésus pour leurs péchés. Jésus a dit dans l’Evangile : « celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé » Marc 16/16. Celui qui croit en Jésus et à ses paroles, après s’être repenti, va s’engager d’une manière concrète à Le suivre en passant par les eaux du baptême ; de plus, cet engagement est public, démontrant cette volonté de suivre le Christ. Le mot baptême a été traduit du mot grec « baptisma », lui-même dérivé du verbe grec « baptizein » qui signifie : plonger, immerger. Son sens littéral est l’action de plonger ou d’immerger. Le chanoine Crampon lui-même annote ainsi Romains 6/3 : « Dans les premiers siècles, le baptême se conférait par immersion ; le cathécumène était entièrement plongé dans l’eau, d’où il sortait aussitôt. » L’aspersion des bébés n’est apparu que vers le 4ème siècle. Mais encore de nos jours, le baptême biblique se pratique, il est le sceau, le cachet extérieur d’une position intérieure prise en donnant notre cœur au Seigneur. Une sorte de signature matérialisant une décision prise devant Dieu. Un autre texte de la Bible confirme cette vérité : Evangile de Jean 3/23 : « Jean aussi baptisait à Enon, près de Salim, parce qu’il y avait là beaucoup d’eau, et on y venait pour y être baptisé. » Le baptême est un symbole : le fait d’être plongé dans l’eau, et d’en sortir, illustre de manière simple cette expérience spirituelle miraculeuse de la mort au péché, rendue possible par la mort de Jésus sur la croix, et de la résurrection en nouveauté de vie, garantie par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts.